GT1 : Quels fondamentaux défendre en aménagement ?
Le cycle 2022 - 2023 du RNA est "Osez l’aménagement !".
La journée de mars 2022 a porté sur "Faire avec l’existant".
Celle de juillet 2022 sur "le Bas carbone qualité de vie, qualité de ville".
Et celle de novembre 2022 sur "Prendre le risque de faire et faire avec le risque".
Lors de ces 3 journées 2022, les traditionnels GT du RNA se sont réunis les après-midi.
Le GT1, piloté par Anne Blondeau (Citallios) et Benoit Gerardin (Linkcity), avec le soutien de la DHUP et du Cerema, a approfondi le thème de chaque journée sous l’angle des fondamentaux à défendre, avec une teinte technique.
Voici les thèmes explorés au long de l’année et les documents utiles :
Mars 2022 : Faut-il tout réhabiliter ? Garder toutes les traces de l’existant ?
Ce qui existe, ce qui est déjà construit, les différentes traces d’un passé plus ou moins ancien sont-ils des contraintes ? Des ressources ? Des opportunités ? L’absence d’intérêt pour la ville ordinaire, comme la course aux performances et à l’innovation pour la construction et les quartiers neufs ont peut-être éloigné nos regards des ressources du déjà-là. On dit souvent que cela coûte trop cher de garder ou réhabiliter, que cela ne correspond plus aux normes, aux usages, que c’est trop risqué… et on a longtemps préféré la table rase pour construire et aménager comme on sait faire ou comme certains l’ont pensé.
Le « faire avec » semble aujourd’hui plus à la « mode ». Est-on en train de changer de modèle en gardant "plus" pour lutter contre la banalité des projets urbains identiques partout ? A quel prix ? Quelle valeur pour les projets ? Au final, faire avec l’existant est-il plus long ou plus rapide ? plus cher ou moins cher ? plus intéressant car produisant une ville moins standardisée ? Jusqu’où garder ? Quelles évolutions dans les modes de faire ?
Les supports :
En juillet 2022 : Aménagements transitoires, frugaux, ludiques ? Comment les aménageurs et les collectivités se saisissent de ces pratiques ? Changement de méthode ou caution de bonne intégration des usagers ?
Depuis quelques années, les aménagements transitoires gagnent en popularité. Ces occupations temporaires de l’espace public se sont aussi développés avec la crise du COVID. Plus globalement, ces pratiques s’inscrivent dans une volonté grandissante de faire avec l’usager. Passer la phase transitoire, comment ses réflexions viennent-elles nourrir le projet d’aménagement ? Comment partir des usages et faire avec les usagers ?
Ces aménagements ont aussi souvent un caractère frugal. Peuvent-ils devenir une manière d’aller vers l’aménagement bas carbone ? Enfin ces aménagements ont parfois un caractère ludique dans leur recherche de nouveaux usages de l’espace public. Ces aménagements préfigurent-ils un changement de paradigme dans les modes de faire et les réalisations, ou ne sont-ils que de simples alibis pour faire accepter les projets d’aménagement ?
Le
Les supports
En novembre 2022 : Aménager et construire face aux inondations : et les réseaux ?
Les problématiques de gestion de crise en zones à inondation lente, sur une longue durée, sont particulières. Sur ces zones, quelques projets d’aménagement commencent à apporter des réponses techniques pour permettre aux quartiers de continuer à fonctionner, en mode le moins dégradé possible, durant la crise.
Comment le réseau viaire et les réseaux techniques (eau potable et eaux usées, gaz, électricité, téléphone…) peuvent fonctionner et / ou revenir rapidement à la normale en cas d’inondation ? Comment la prise en compte de ce risque fait évoluer les projets ? Quel changement dans la conception et la gestion des projets en intégrant le risque inondation ? Quelles sont les difficultés à lever ? Quels retours d’expérience ?
Supports :